Georges Lakhovsky

Georges Lakhovsky

L'utilisation des champs électromagnétiques pour tenter d'accélérer la guérison des tissus n'est pas récente. Les premiers travaux sur la stimulation magnétique ont été effectués à la fin du 19e siècle par l’Anglais Smith (1869), et le Français d'Arsonval (1893). Dans la première partie du 20e siècle, certains scientifiques, comme l’américain Anthony Matijaca (1917) ou la Danoise Karen Marie Hansen (1938) commencent à utiliser les champs magnétiques pulsés pour le traitement de différentes affections dont l'anémie, l'artériosclérose, la chorée, les convulsions, l'hystérie, l'insomnie, la migraine, les neuralgies, la neurasthénie, les névrites, les rhumatismes et les douleurs.

Dans les années 1920, Georges Lakhovsky, scientifique d’origine russe, émigré à Paris, imagine que chaque cellule a sa propre fréquence de résonnance, et que cette résonance est modifiée quand une cellule est malade. Lakhovsky met alors au point un générateur de champs magnétiques qui va permettre aux cellules touchées de retrouver leur fréquence naturelle originale. Cette régénération naturelle des cellules consiste en un remplacement des cellules endommagées ou détruites par de nouvelles cellules, semblables. Cela peut s’apparenter à une auto-réparation du corps humain. Selon Lakhovsy, le corps procède naturellement à cette régénération cellulaire mais les champs magnétiques aident à accélérer ce processus. On parle aujourd’hui de médecine informationnelle. Georges Lakhovsky soutient que l'état de santé des êtres vivants dépend de la qualité des vibrations de leurs cellules, et qu'il est possible de rehausser ces vibrations par l'application de champs électromagnétiques. Il a mis en évidence l’importance de l’équilibre oscillatoire de la cellule qui permet à celle-ci de maintenir son bon équilibre, et sa bonne santé. Une cellule saine est en équilibre alors qu’une cellule malade est en déséquilibre. Pour cela, il crée un appareil capable de générer des champs magnétiques pulsés qu’il expérimente avec succès à l’Hôpital de la Pitié Salpetrière à Paris sur un grand nombre de patients, dans les années 1920.

le Schéma du système Magnétique
le Schéma du système Magnétique

le Schéma du système Magnétique

Plus tard, la technologie des Champs Magnétiques Pulsés va être perfectionnée dans les années 1960 et 1970 en Russie et en Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Roumanie, pour permettre de traiter des affections rhumatismales sans avoir à recourir à des médicaments, qui étaient alors chers et difficiles à se procurer en quantité suffisante. La plupart des hôpitaux russes se sont équipés de générateurs de champs magnétiques pulsés et utilisent cette technologie depuis plus de 40 ans, pour soigner à moindre coût leurs patients.

Du fait du lobby pharmaceutique dans les pays occidentaux, la thérapie par les champs magnétiques pulsés se développe peu en France, et son utilisation reste encore confidentielle (elle s'est davantage développée en Allemagne et en Suisse, où un meilleur accueil est réservé aux médecines alternatives).

Pourtant, dans les années 1980, un médecin roumain, lui aussi arrivé en France, le Professeur Dan Constantinescu, spécialiste reconnu des champs magnétiques pulsés, va mettre au point un appareil de magnétothérapie pulsée qui donnera des résultats immédiats sur les maladies rhumatismales. Le docteur Constantinescu, neurologue de formation, a établi que les champs magnétiques pulsés agissent sur les systèmes fonctionnels périphériques mais aussi sur les systèmes centraux de régulation, stimulant et facilitant ainsi les processus d’auto-guérison. Le Professeur Constantinescu est l’auteur de nombreuses publications médicales, parmi lesquelles un ouvrage de référence publié en France : « La magnétothérapie, ses bases, son mode d’action », publié aux éditions Kinésithérapie Scientifique en 1985.

De nombreuses études médicales sur les effets des champs magnétiques pulsés sont d’ailleurs publiées en France à cette époque, attestant sans ambiguïté de l’efficacité de ce matériel. Plusieurs de ces études sont réalisées sous la direction du professeur A. Bellossi, alors responsable du Laboratoire de Biophysique à la Faculté de Médecine de Rennes, et reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux dans le domaine des champs magnétiques pulsés.

Voici notamment 3 thèses universitaires publiées à cette époque :
« La thérapeutique par Champs Magnétiques Pulsés dans les hernies discales en kinésithérapie libérale » : thèse de doctorat de médecine soutenue publiquement par le Docteur Sylvie BARBOTIN, validée par un jury scientifique le 18 juin 1996 à la Faculté de Médecine de Rennes.
« La thérapeutique par champs magnétiques pulsés dans les tendinopathies calcifiantes en kinésithérapie libérale » : thèse de doctorat de médecine du docteur Erick OUDARD, validée par un jury scientifique le 14 mai 1996 à la Faculté de Médecine de Rennes.
« La thérapeutique par champs magnétiques pulsés dans les affections articulaires inflammatoires » : thèse de doctorat de médecine du docteur Martine GOUESLARD, validée par un jury scientifique le 29 novembre 1995 à la Faculté de Médecine.

Pourtant, malgré ces évidences et en dépit l’éthique scientifique, le corps médical français, obéissant aux intérêts de l’industrie pharmaceutique de soigner uniquement en vendant des médicaments, va ignorer cette technique et bloquer son développement en France, alors qu'en Allemagne et en Suisse, elle se développe davantage. En France, seuls des kinésithérapeutes ont osé, malgré ce blocus, se lancer dans cette technique, et proposent aujourd’hui des séances de magnéto thérapie pulsée dans leur cabinet de kiné, qu’ils facturent à des tarifs libres. Comme il faut souvent effectuer un nombre important de séances avant de constater les premiers résultats, une thérapie suivie en cabinet de kiné peut représenter un budget important.

A suivre ...

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